Space opera
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- DirectorHolger-MadsenStarsGunnar TolnæsZanny PetersenNicolai NeiiendamA group of researchers from Earth travel in a spaceship to Mars, where, to big surprise, they find a peaceful vegetarian and pacifist civilization.Vu dans la salle Plateau vers 2011.
8 - DirectorYakov ProtazanovStarsYuliya SolntsevaIgor IlyinskyNikolai TsereteliEngineer Mstislav Sergeyevich Los travels to Mars where he leads a popular uprising against the ruling group of Elders with the support of Queen Aelita who has fallen in love with him after watching him through a telescope.8
- DirectorFritz LangStarsWilly FritschGerda MaurusKlaus PohlA tenacious scientist blasts off for the moon in hopes of riches that may be found there.8
- DirectorKurt NeumannStarsLloyd BridgesOsa MassenJohn EmeryAn astronaut crew on their way to the Moon are unexpectedly propelled by gravitational forces and end up on Mars instead.Certes, c'est une série B au scénario, et effets, souvent ridicules (pesanteur très variable, des pieds nickelés sélectionnés pour le premier voyage spatial, nuage de météorites qui frôle la navette à
Mais le film réserve deux ou trois surprises suffisamment intéressantes pour un film de 1950.
Vu une copie seulement sous-titrée en néerlandais vers mars 2012 dans la salle Ledoux et en octobre 2015 dans la salle Plateau.
petit 9 - DirectorJoseph M. NewmanJack ArnoldStarsJeff MorrowFaith DomergueRex ReasonAliens come to Earth seeking scientists to help them in their war.La photographie magnifique compense la réalisation plutôt plate de ce space opera populaire tourné en Technicolor.
Ni petit budget, ni gros budget (photographie de série A, mais péripéties et personnages monstrueux de série B.)
Énormes incohérences de convention de scénario (pourquoi les e.t. ne trouvent-ils pas un moyen de survivre, vu leur intelligence très supérieure ? Pourquoi leur chef refuse la proposition à la fin ?, etc.)
L'action se déroule en partie sur la planète Metaluna (on n'y reste pas assez longtemps malheureusement, pour des raisons de budget.)
Vu à la Cinématek en contretype 16mm flou. De surcroît les nombreux dialogues de ce film bavards étaient paresseusement sous-titrés. Bref, j'ai souvent décroché.
En raison de l'année, des couleurs et des effets spéciaux, jalon dans l'Histoire de la SF.
9 - DirectorFred M. WilcoxStarsWalter PidgeonAnne FrancisLeslie NielsenA starship crew in the 23rd century goes to investigate the silence of a distant planet's colony, only to find just two survivors, a powerful robot, and the deadly secret of a lost civilization.10
- DirectorEdward BerndsStarsZsa Zsa GaborEric FlemingDave WillockAmerican astronauts are drawn by a mysterious force to the planet Venus, which they find to be inhabited only by beautiful women and their despotic queen.Amusante (réflexions macho sur les genres) production SF presque Z, mais en CinémaScope et couleur. Malheureusement, j'ai assisté à la projection au Nova d'une version 16mm pan et scanée (déjà à l'époque), décolorée et non sous-titrée.
8 + 1 - DirectorRobert DayStarsMarshall ThompsonMarla LandiBill EdwardsThe first pilot to leave Earth's atmosphere lands, then vanishes; but something with a craving for blood prowls the countryside...Petite série B sympathiquement mal jouée.
Le premier homme dans l'espace, dans l'indifférence générale, croise des météorites et devient un monstre à mi-chemin entre "la Créature du lac noir" version seconde suite et "The Toxic Avenger".
Alors que le film se présente comme américain, il s'agit en réalité d'un film anglais.
Vu un contretype 16mm de qualité moyenne, sans sous-titre, dans la salle Plateau en octobre 2015.
7 + 1 - DirectorSidney W. PinkStarsJohn AgarCarl OttosenOve SprogøeEarth sends a five-man team to explore the frozen planet Uranus, only to find a temperate forest and sultry women from their past on it, courtesy of an alien brain with evil designs.Vu en DVD début 2011 au Nova.
Un équipage est envoyé à la recherche de vie sur Uranus où une radiation étrange a été détectée. Production fauchée bricolée au Danemark par l'Américain Sidney W. Pink (après avoir lancé le cinéma 3D, il avait tourné en 1961 à Copenhague la version américaine de "Reptilicus - le monstre des mers", un sous-Godzilla danois). Les dialogues sont risibles, le rythme souvent lamentablement lent. Il y a de nombreux abus de stock-shots, etc. Les décors sont exigus ; pourtant leur charme, leurs couleurs, leurs lumières semblent timidement annoncer "Terrore nello spazio/La planète des vampires" (1965) de Mario Bava, le plus beau film de science-fiction avec "2001, l'odyssée de l'espace" (1968) de Stanley Kubrick et "Le monde sur le fil" (1973) de Rainer Werner Fassbinder.
Le kitsch "Journey to the Seventh Planet/Objectif : septième planète" est un mauvais film, mais approfondissant l'idée de "Planète interdite" (1956), la projection amoureuse, une illusion, est ici utilisée pour piéger l'ennemi. C'est la première fois que le détournement du désir idéal est l'arme la plus puissante. Dix ans avant "Solaris" (1972) d'Andreï Tarkovski (Le roman de Stanisław Lem était sorti en 1961). Valeur historique et plaisir coupable singulièrement lucide.
9 - DirectorPavel KlushantsevStarsVladimir EmelyanovGeorgi ZhzhyonovGennadi VernovCosmonauts land on the planet Venus. However, they find themselves in danger from the voracious monsters they find on it.Vu en copie d'époque début 2011 au Nova.
Si la DEFA, studio le l'Allemagne de l'Est, avait réuni en 1960 un équipage international à la conquête de Vénus ("Der Schweigende Stern/L'étoile du silence"), c'est une expédition 100% soviétique qui est envoyée deux ans plus tard par le « Studio des films de science populaire de Léningrad » dans le but de poser les pieds pour la première fois sur cette même planète inhospitalière.
"La planète des tempêtes" du pionnier des effets spéciaux Pavel Klushantsev offre de méticuleux trucages novateurs, un attachant robot élaboré, des sons électroniques, de l'aventure, quelques trouvailles scénaristiques, des monstres rudimentaires, de la poésie, un peu de misogynie (« Un robot peut maîtriser une situation critique imprévue. Une femme en est incapable ») et une bonne dose de réflexions sur l'origine de la vie ou les possibilités de l'ère spatiale.
Plus importante production du genre en URSS depuis "Aelita" (1924) de Yakov Protazanov, il s'agit du film original qui a été remonté et adapté aux normes US, en remplaçant les dialogues et ajoutant quelques séquences, par des petites mains de Roger Corman sous les titres "Voyage sur la planète préhistorique" (1965) et "Voyage to the Planet of Prehistoric Women" (dirigé par Peter Bogdanovich en 1968).
9 - DirectorJindrich PolákStarsZdenek StepánekFrantisek SmolíkDana MedrickáThe year is 2163. Starship Ikarie XB 1 embarks on a long journey across the universe to search for life on the planets of Alpha Centauri.Réponse tchécoslovaque à "Planète interdite" (1956). Chaînon manquant" entre "Planète interdite" et le "Solaris" de Tarkovski (1972). "Ikarie XB 1" se situe à mi chemin entre la SF adulte "réflexive" et contemplative (et un peu chiante) de "Solaris" et la SF adolescente et "aventureuse" (et franchement naïve) de Planète interdite ; mais ceux qui s'attendent à du métaphysique ou à du spectaculaire seront, fatalement, déçus.
Bref, pour ceux qui voient les verres à moitié pleins, on dira que le film n'est ni trop enfantin ni un pensum ; et, pour ceux qui voient les verres à moitié vides, qu'il ne faut pas y chercher autre chose qu'un film de divertissement, de surcroît pas très passionnant.
C'est typiquement de l'Est : cela se veut intelligent (de la SF adulte), la technique est irréprochable (noir et blanc léché surprenant pour un genre accoutumé aux séries B, beaux décors qui ont eu une influence fondamentale, par exemple la série télé "Star Trek" (1966) ou même "Star Wars" (1977), et effets spéciaux à la pointe) les acteurs semblent être des premiers prix de conservatoire avec beaucoup d'expérience (55 ans, peu charismatique et la coupe de cheveux datée) et les dialogues, entre des personnages trop nombreux (40 scientifiques des deux sexes), sont beaucoup trop abondants. Et pas toujours pertinents, donc le spectateur perd son attention lors des temps morts mais bavards et loupe le début des jalons importants du scénario. Ce qui ne révèle finalement pas si important car ! SPOILER ! l'argument ne raconte qu'un simple voyage émaillé de deux accidents (une visite dans un vaisseau de 1987 -qui anticipe "Alien" ; 1979- et un astre qui irradie, brûle et rend fou) vers une planète habitée que l'on aperçoit à la fin.! SPOILER ! Beaucoup de pistes prometteuses ne sont finalement pas exploitées (comme les paradoxes temporels, la mixité à bord, la planète de destination, etc.), ce qui peut sembler inabouti, frustrant.
Le film, précurseur des chefs-d'œuvre SF tels "La planète des singes" (1968), "2001, l'odyssée de l'espace" (1968) ou "Solaris" (1972), voire "Star Wars" (1977), est à la longue ennuyeux et assommant, même si ses effets spéciaux, décors très réussis et sa bande-son électronique en font une savoureuse curiosité.
Je l'avais vu au Nova début 2011 et j'avais cru que c'était mon niveau de fatigue qui était responsable de mon manque d'attention. Revu en septembre 2015 dans la salle Ledoux, je confirme le petit 9. - DirectorMario BavaStarsBarry SullivanNorma BengellÁngel ArandaAfter landing on a mysterious planet, a team of astronauts begin to turn on each other, swayed by the uncertain influence of the planet and its strange inhabitants.10
- DirectorRobert AltmanStarsJames CaanRobert DuvallJoanna MooreDesperate to land a man on the moon before Russia does, NASA hastily preps a would-be spaceman for a mission that would leave him alone in a lunar shelter for a year.
- DirectorFranklin J. SchaffnerStarsCharlton HestonRoddy McDowallKim HunterAn astronaut crew crash-lands on a planet where highly intelligent non-human ape species are dominant and humans are enslaved.L'autre grand space opera réalisé en 1968.
10 - DirectorStanley KubrickStarsKeir DulleaGary LockwoodWilliam SylvesterAfter uncovering a mysterious artifact buried beneath the Lunar surface, a spacecraft is sent to Jupiter to find its origins: a spacecraft manned by two men and the supercomputer HAL 9000.Chef-d'œuvre.
10
(Éviter à tout prix sa laide suite qui contamine celui-ci.) - DirectorBill GibsonStarsBuzz AldrinNeil ArmstrongMike CollinsTheatrically released documentary on the Apollo 11 moon landing, issued barely two months after its completion, combining footage from Houston's Space Center, Florida's Cape Kennedy, and aboard the shuttle itself.Montage de propagande (texte en voix-of et musique grandiloquents) à base d'images vidéo télévisées en direct (avec un décalage de 12 seconde nécessaires à une conversion), d'images 16mm tournées dans l'espace et de photographies prises sur la Lune.
Certes ce film n'aurait aucun intérêt s'il ne présentait, de façon efficace, ces très impressionnants moments historiques sur pellicule.
10 - DirectorRobert ParrishStarsRoy ThinnesIan HendryPatrick WymarkThe European Space Exploration Council sends two astronauts to explore a planet similar to the Earth but located on the opposite side of the sun.Très loin de la majesté de "2001", réalisé cette même année qui a vu l'homme visiter la Lune.
Vaut pour ses énormes effets spéciaux artisanaux, décors et costumes très golden sixties.
Évidemment, il valait mieux voir ça à l'âge de onze ans à l'époque, cela n'a pas très bien vieilli, sinon avec un regard vintage.
Le concept est intéressant et l'intrigue imprévisible, bien que toutes les préparations au voyage sont fastidieuses.
Vu en mars 2014 dans la salle Ledoux une copie 35mm pan and scanée et sans sous-titre provenant étonnamment des collections de la Cinémathèque.
À revoir dans des meilleures conditions.
9 - DirectorJohn SturgesStarsGregory PeckRichard CrennaDavid JanssenThree American astronauts are stranded in space when their retros won't fire. Can they be rescued before their oxygen runs out?Les effets spéciaux de "2001" au service d'une efficace œuvre de propagande au solide scénario plein de suspense et surtout agrémenté d'une très jolie photographie dont des extérieurs de Cap Canaveral et une navette spatiale orange US, contrastant avec la grise soviétique.
A été raccourci sous le titre "Space Travelers" (qui a sali la réputation du film, d'où la note IMDb basse.)
Vu une belle copie (quelques griffes aux extrémités de bobines) dans la salle Ledoux en septembre 2015.
9 (si revu dans les mêmes excellentes conditions, sinon 8) - DirectorRichard A. CollaAlan J. LeviStarsRichard HatchDirk BenedictLorne GreeneAfter the destruction of the Twelve Colonies of Mankind, the last major fighter carrier leads a makeshift fugitive fleet on a desperate search for the legendary planet Earth.Il s'agit d' une version du pilote du feuilleton, raccourcie de 23 minutes et en 1.85 : 1, sortie au cinéma.
Le vrai pilote tv (à l'époque le plus coûteux de l'Histoire) dure 148 minutes et est en 1.33 : 1. À se demander comment cela a été recadré.
Feuilleton télévisé américain pompé sur "Star Wars" (le même John Dykstra est aux effets spéciaux) et "Star Trek".
Très américain, moins universel que "Star Wars". À l'argument très librement inspiré de l'exode d'Égypte.
Plus familial aussi, avec des éléments pour plaire aux enfants, d'autres pour plaire aux ados.
Le scénario et le jeu des acteurs est du niveau série télé des années 1970. Le rythme est laborieux. Les scènes de combats spatiaux sont longues et répétitives (pour des raisons d'économie). Kitsch, daté, naïf et bourré de clichés.
Il s'agit du pilote ou des trois premiers épisodes, les deux premiers présentant l'argument et les personnages, la troisième partie étant un véritables épisode. Ce dernier est le plus réussi grâce à ses décors hyper-disco et quelques maquillages (vraiment) remarquablement réussis.
La b.d. paraissait dans "Téle Junior", mais je n'avais jamais vu le feuilleton et j'ai vu pour la première fois le film en novembre 2015 dans la salle Plateau.
À noter que la copie originale projetée est en Sensurround (Model-3 ?), un canal de grave supplémentaire, mais que la Cinémathèque ne l'a pas projeté avec son son original.
8 - DirectorLuigi CozziStarsMarjoe GortnerCaroline MunroChristopher PlummerAn outlaw smuggler and her alien companion are recruited by the Emperor of the Galaxy to rescue his son and destroy a secret weapon by the evil Count Zarth Arn.Le Lombard Luigi Cozzi, devenu proche de Dario Argento à l'aube des seventies, désirait depuis longtemps réaliser un film de science-fiction. Suite au succès de "La guerre des étoiles", le producteur Nat(han) Wachsberger (un Belge qui avait coproduit en 1970 "Cannabis", avec Serge Gainsbourg et Jane Birkin) lui en offrira l'opportunité. S'il reprend quelques éléments du blockbuster de Lucas (le texte qui défile au début, les maquettes filmées du dessous, les combats au sabre laser, etc.), "Starcrash/Le choc des étoiles" s'inspire surtout des serials space opera de la fin des années 1930 (Flash Gordon, Buck Rogers), mixés avec "Barbarella" (1968). Les effets spéciaux (très) artisanaux sont dans la lignée de Ray Harryhausen ("Jason et les Argonautes" en 1963, plusieurs "Sinbad") en mode bon marché. Les acteurs semblent sous acide. Un budget trop maigre a empêché le tournage de certaines scènes importantes, ce qui ne renforce pas la cohésion d'un scénario (vraiment mauvais) écrit par un cinéaste naïf dont l'intention était de « jouer avec les codes du genre ». Une généreuse dose de second degré (volontaire) rend quelques dialogues, aux limites de la parodie, hilarants (« Même les robots sont phallocrates ! »). Le montage désastreux finit par rapprocher cette œuvre du rêve. Rêve chamarré.
9 - DirectorRidley ScottStarsSigourney WeaverTom SkerrittJohn HurtThe crew of a commercial spacecraft encounters a deadly lifeform after investigating a mysterious transmission of unknown origin.Chef-d'œuvre
Vu pour la première fois au cinéma vers 2010 dans la salle Ledoux.
Vu le 2 à la télévision vers 1987 et le 3 dans mon kot à Namur (m'étais endormi.) - DirectorLewis GilbertStarsRoger MooreLois ChilesMichael LonsdaleJames Bond investigates the mid-air theft of a space shuttle, and discovers a plot to commit global genocide.Le générique de fin du précédent Bond "L'Espion qui m'aimait" annonçait que James Bond reviendrait dans "Rien que pour vos yeux". Suite au succès de "Star Wars" en 1977, les producteurs décident cependant d'adapter (très très lointainement) le roman "Moonraker", assez proche de la science-fiction.
Fait partie des meilleurs James Bond pendant les deux premiers tiers, grâce à un bon pré-générique (avec une cascade formidable), au magistral Michael Lonsdale, au retour de Jaws (le film peut former un ensemble avec le précédent "The Spy Who Loved Me", sorti deux ans plus tôt, en raison de points communs : Jaws, beaucoup d'humour léger, des sites archéologiques -qui anticipent les Indiana Jones-, les services secrets anglais qui disposent de QG dans les lieux étrangers les plus improbables -du grand n’importe quoi-. Ce sont les troisième et quatrième Bond avec Roger Moore, les deux scénarisés par Christopher Wood et réalisés par son ami Lewis Gilbert qui avait déjà tourné "On ne vit que deux fois", dernier vrai Sean Connery, en 1967) aux cartes postales (Venise, Rio de Janeiro, etc.) et aux déco très seventies.
Malheureusement, après une poursuite de hors-bords en Amazonie plutôt bâclée, la dernière partie dans l'espace est trop longue. Et, comme pour les Indiana Jones, si le rythme rapide fait passer les invraisemblances, les lenteurs mettent en évidence le ridicule, sur divers plan (notamment des explosions dans l'espace et des batailles avec pistolasers), du climax le plus over-the-top, décalé et lourdaud, de toute la série.
Ce divertissement très haut de gamme a pour particularité d'être une production anglo-française (selon des sources, pour des raisons fiscales, la production délaissa Pinewood au bénéfice de la France, le plateau 007 de Pinewood n’étant utilisé que pour quelques effets spéciaux particulièrement délicats à réaliser. Selon d'autres sources, les studios de Pinewood, et notamment le "007 Stage", étaient occupés au moment où le tournage devait commencer. Il fut décidé d’aller construire les décors du film dans des studios en France. Plus petits et donc moins aptes à recevoir les gigantesques décors conçus par Ken Adam, ce dernier dut utiliser tout l’espace disponible et mobiliser tous les plus grands studios français : Boulogne, Epinay et Billancourt), la seule à ma connaissance. Georges Beller, habitué à l'animation des jeux télévisés dans les années 1980 et au début des années 1990, fait une apparition.
En 1989, "Permis de tuer" sera tourné dans des studios mexicains.
Alors que le budget a plus que doublé par rapport au précédent, ce film a fait moins d'entrées. C'est, de loin, le plus gros budget d'un James Bond jusqu'aux années 1990 et les Pierce Brosnan. C'était même en 1979 le plus gros budget de l'Histoire du cinéma
C'est la dernière fois que la série profite des décors monumentaux de Ken Adam qui avait travaillé pour tous les films EON sauf sur "Bons baisers de Russie" (1963), "Au service secret de Sa Majesté" (1969), "Vivre et laisser mourir" (1973) et "L'Homme au pistolet d'or" (1974). Bref tous les Sean Connery d'EON sauf le deuxième. Et pour deux Roger Moore, ceux réalisés par Lewis Gilbert, scénarisés par Christopher Wood et avec Jaws.
Plusieurs publicités, dont une marque très connue liée au tabac.
En conclusion, s'il n'a pas la qualité de James Bond plus sérieux comme "Au service secret de Sa Majesté" (1969) ou "Casino Royale" (2006), c'est, dans un registre plus léger, fun - et extravagant -, un des meilleurs de la série qui allie le visuel (comme les cascades vertigineuses et les décors colorés), le divertissement délirant et les moyens suffisants.
Vu pour la première fois dans la salle Ledoux en février 2016 une copie avec traces d'usure, plus que sur celle de "L'espion qui m'aimait" que la cinémathèque belge projette pourtant plus souvent, comme "Bons baisers de Russie" et le parodique "Les diamants sont éternels" que j'ai trop vus.
9 - DirectorRobert WiseStarsWilliam ShatnerLeonard NimoyDeForest KelleyWhen an alien spacecraft of enormous power is spotted approaching Earth, Admiral James T. Kirk resumes command of the overhauled USS Enterprise in order to intercept it.Réemploie les personnages de la série des années soixante dans un contexte à la "2001", avec les effets spéciaux pré-numériques somptueusement colorés en 35mm. (re)Vu vers 2008 au Shell et revu vers 2015 dans la salle Ledoux.
9 - DirectorGary NelsonStarsMaximilian SchellAnthony PerkinsRobert ForsterA research vessel finds a missing ship, commanded by a mysterious scientist, on the edge of a black hole.Cette sous-estimée production Walt Disney offre très certainement les meilleurs effets spéciaux de tous ces space opera de l'époque.
Vu à sa sortie, alors que j'allais avoir sept ans (de surcroît, j'avais le livre-disque et la bande dessinée), jamais revu avant vers 2000 au musée, puis vers 2010 dans la salle Ledoux et au même endroit en novembre 2015.
Cette adaptation de "Vingt mille lieues sous les mers" dans l'espace (mixée avec "Planète interdite" -1956), produite dans le but de surfer sur la vague "Star Wars" (dont ces robots), semble avoir été réalisée par le romantique allemand Werner Herzog, dans de splendides décors gothiques de la Hammer.
La musique signée John Barry est remarquable, précurseur de des arrangements de My Bloody Valentine.
On note néanmoins quelques pincées de protestantisme américain (notamment une interprétation kitsch du paradis à la fin)
Attention, comme souvent pour l'édition DVD les couleurs ont été changées, affadies. À voir en 35mm d'origine donc.
10 - DirectorJimmy T. MurakamiRoger CormanStarsGeorge PeppardRobert VaughnRichard ThomasA farm boy recruits a band of outlaws to save the planet Akir from forces that threaten to wipe them out from the face of the universe. A battle stretching beyond the stars begins here.Alcool, cigarettes et petites pépées, dans les maquettes de l'espace.
Roger Corman reprend le scénario de "Les sept samouraïs" (1954) d'Akira Kurosawa et du western "The Magnificent Seven" (1960) de John Sturges pour le transformer en space-opera d'exploitation qui ne soutient pas la comparaison avec "Star Wars", en particulier au niveau des effets spéciaux et de la musique, mais qui reste, dans l'ensemble, suffisamment intéressant, principalement grâce à une improbable galerie de mercenaires (cow-boy, nymphomane, lézard, ...) aux motivations définies et au charme de l'artisanat plein de lumières colorées.
Sorti dans la foulée de "L'empire contre-attaque", et également influencé par "Battlestar Galactica" (1978) et son monde kitscho-religieux attaqué par des barbares, l'entreprise brasse large puisque s'adresse aux enfants, aux ados à qui l'on donne l'occasion de peloter et embrasser sa partenaire, mais aussi aux adultes avec de très surprenantes (dans un film pour enfant, je me souviens très clairement des publi-reportages sur ce film dans les périodiques pour enfants) petites doses de softcore. On trouve également quelques éléments d'horreur. C'est surtout traité avec un humour beauf mais plutôt fin (ce qui est assez remarquable) et une santé naïve, au vulgaire assumé, typiquement protestante américaine.
Sans le regard impliqué de l'enfant, le climax confus et anémique semble bâclé, dépourvu du moindre souffle.
Corman a réalisé une partie du film. Et James Cameron est directeur artistique. Scénario du trop oublié John Sayles, entre autres scénariste de "Piranha" de Joe Dante (1978), l'"Alligator" de Lewis Teague (1980) et "The Howling"/"Hurlements" de Joe Dante (1981).
Avec George Peppard (le chef de l'"agence tout risque". Ce rôle semble même avoir été une source d'inspiration de la série télévisée) et Robert Vaughn ("Les sept mercenaires", "Bullitt" en 1968, une multitude de seconds rôles, et qui jouera également dans la cinquième saison de "The A-Team".)
Vu (pour la première fois) deux fois dans la salle Plateau en septembre 2015. Revu dans le même lieu en octobre 2022.
Petit 9